Le top départ est lancé. Le 1er Novembre annonce le début du #MoisSansTabac, et les motivés se font rares. Cependant, avec le coût des cigarettes qui ne cessent d’augmenter, de plus en plus de Français se laissent séduire par un arrêt de la nicotine. Nombreuses sont les solutions pour pallier cette « drogue ». Mais le mois sans tabac est un très bon moyen d’allier gains économiques et de santé.
Ça y est, le Mois Sans tabac a été lancé ! Depuis sa création en 2017, il séduit de plus en plus d’adeptes. Chaque année, environ 180 000 personnes rejoignent l’aventure du Mois Sans Tabac, selon le Ministère de la Santé. D’ailleurs, pour Léa, 20 ans, fumeuse actuelle, « le mois sans tabac peut être l’occasion pour des fumeurs d’être sur une première démarche dans le fait de vouloir arrêter de fumer ». Ce mouvement du mois de novembre met en place de réels moyens pour aider les fumeurs à arrêter. En effet, un site est mis en place en partenariat avec le Ministère des Solidarités et de la Santé, l’Assurance Maladie et la Santé Publique France. Il propose un accompagnement par mail tout au long du mois ainsi que la possibilité d’avoir un spécialiste au bout du téléphone en appelant le 39 89 (service gratuit du lundi au samedi de 8h à 20h). De plus, il existe plusieurs produits aujourd’hui qui peuvent se substituer à la cigarette quand on veut arrêter. En effet, les patchs ou les gommes à mâcher permettent la diffusion lente mais constante de nicotine dans le corps. Ces dispositifs sont d’ailleurs remboursés jusqu’à 80% pour aider à se lancer.
Une efficacité à revoir
Pourtant, lorsque l’on interroge la plupart des fumeurs, anciens fumeurs ou fumeurs en voie d’arrêt, leurs réponses est presque unanime. Sylvie, 55ans, fumeuse depuis 37ans, nous l’explique lorsqu’on lui demande si, selon elle, le mois sans tabac marche vraiment. « Non, car ce n’est pas une motivation. Pour moi, elle doit être personnelle ». En effet, la plupart des fumeurs non-motivés n’arrêteront pas ou ne tiendront même pas ce mois de novembre. Mais il existe une dernière alternative qui séduit bien plus, surtout ces dernières années : la cigarette électronique. Avec des goûts de tabac allant de la tarte citron meringuée à du cassis frais en passant par les goûts naturels de tabacs, elle réunit 3 millions d’utilisateurs rien qu’en France. Alors, quand est-ce qu’on arrête ?
Maëva & Co