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Maeva

Attentat Charlie Hebdo : 5 ans après

Dernière mise à jour : 2 avr. 2020


Mardi 7 janvier 2020 sonne un peu amer pour la France. Il y a 5 ans, le 7 janvier 2015, le journal satirique Charlie Hebdo faisait face à un attentat d’une rare violence. 12 personnes ont alors été assassinées, dont plusieurs dessinateurs de la rédaction et un policier. 5 ans après ce tragique évènement, la ville Lumière perd de nouveau de sa clarté pour rendre un hommage poignant aux victimes des tueries.


Le 7 janvier 2015 fut bien sombre pour la capitale française. Vers 10h30 ce matin-là, dans le 11e arrondissement, la conférence de rédaction du journal Charlie Hebdo fut brutalement interrompu. Deux frères, Saïd et Chérif Kouachi, ont fait irruption dans les locaux cagoulés et armés de fusils d’assaut et font feu dans la salle de réunion en déclarant : « Vous allez payer car vous avez insulter le Prophète ». Lors de leur fuite, ils ****** une patrouille de police à vélo, dont faisait partie le policier Ahmed Merabet. Les deux terroristes font alors feu, blessant le policier qui s’écroule sur le trottoir. L’un des deux frères vient alors achever l’homme d’une balle à bout portant dans la tête.


Le vendredi 11 janvier 2015, soit 3 jours après les attentats de Charlie Hebdo, les frères Kouachi sont finalement retrouvés. Ils se sont retranchés dans une imprimerie en Seine-et-Marne. Peu avant 17h, ils sont sortis de l’usine et ont tirés sur les forces de l’ordre, engageant alors une riposte. Ils ont été abattus par le GIGN. La revendication pour cette tuerie ne s’est pas faite attendre : le 9 janvier 2015, un haut responsable d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique, Harith al-Nadhari déclare dans une vidéo : « Des héros ont été recrutés et ils ont agi, ils ont promis et sont passés à l’acte à la grande satisfaction des musulmans. […] Nous tenons à préciser à l’intention de la nation musulmane que ce sont nous qui avons choisi la cible, financé l’opération et recruté son chef ». Il sera abattu par un drone au Yémen le 31 janvier 2015.



« Cette histoire […] nous appartient à tous »

5 ans après, la France remet son brassard noir pour rendre hommage aux victimes de cet acte horrible. Pour l’occasion, le journal satirique a sorti un numéro spécial rempli de sens pour dénoncer les nouveaux « gourous de la pensée formatée ». De nombreux témoignages et hommage ont pu être entendu ce jour-là. La femme du dessinateur Tignous, Chloé Verlhac, a profité de la commémoration pour nous livrer un témoignage bouleversant sur sa reconstruction et la sortie de son ouvrage Si je meurs, je te tue. Elle y raconte la vie sans son époux. « Je porte un message d'amour et de reconstruction. On peut continuer à vivre après. Cette histoire ne m’appartient pas qu’à moi, elle nous appartient à tous ».


La cérémonie a commencé sobrement à 11h00 rue Nicolas-Appert (Paris 11e), devant les anciens locaux du journal, en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, la ministre de la justice, Nicole Belloubet, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner et l’ancien président de la République François Hollande. Ils ont déposés au pied des anciens bureaux des gerbes de fleurs, en hommage aux 12 victimes assassinés. À 11h20, la cérémonie s’est poursuivit Boulevard Richard-Lenoir (Paris 11e), pour observer une minute de silence pour le policier Ahmed Merabet, assassiné dans l’exercice de ses fonctions par les frères Kouachi. Une gerbe de fleur a été déposé au pied de sa plaque commémorative pour son courage et sa loyauté. La commémoration s’est achevé à 12h, Porte de Vincennes (Paris 20e), devant l’Hyper Cacher, la supérette où Amedy Coulibaly avait tué, le 9 janvier 2015, quatre hommes de confession juive et retenu en otage 29 personnes, avant de périr dans l’assaut policier.


Maëva & Co

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